ice and fire / pyrowitch

« Voici le nom de ton nouveau protégé. » Patience baissa les yeux sur le prénom suivi du nom qui avait été rédigé sur un bout de papier. Nathaniel Wilson. Un nom de bourge, sans doute – pas qu’elle puisse juger, Halliwell donnait un certain pedigree, surtout dans le monde magique. Elle releva la tête, croisa le regard de l’autre être de lumière. « C’est tout ? Vous me donnez son nom et après c’est démerde-toi poulette ? » Elle devait l’admettre, elle s’était habituée à ce qu’ils lui fournissent une adresse, un lieu de travail et une approche. Ils devenaient de plus en plus flemmards, ces Fondateurs et c’était pas bon pour sa propre flemmardise. « Il est étudiant dans la même faculté que toi. » No shit Sherlock, c’était pas bien compliqué puisqu’il y avait qu’une seule fac à Oak Valley. « Tu devrais donc pouvoir l’approcher facilement. Du reste, tu connais la chanson. » Déjà, l’être de lumière se levait et tournait les talons, ignorant le sourire ironique de Patience. Bah voyons. « Tiens v’là son nom, maintenant tu te démerdes, plus notre problème. Vas donc t’occuper d’un autre cas social parce que t’en vois déjà pas assez dans le cadre de tes études. Oh and by the way, bravo de réussir tes examens tout en jonglant avec tes protégés à guider et ton travail de sorcière. » Elle fourrait le morceau de papier dans le fond de sa poche, quittant la salle à son tour. Le fait qu’il y ait des salles sur des nuages était un mystère pour elle (mais fallait pas poser la question aux Fondateurs parce que ça les ennuyait, les questions, elle l’avait bien remarqué). « Congratulations Patience, tu mériterais une médaille pour supporter nos prises de décision de dernière minute. » Elle continua de maugréer dans sa barbe (invisible, la barbe) avant de s’éclipser pour retourner chez elle. Bon, s’il était étudiant, elle enquêterait le lendemain, à l’université. Vu qu’elle commençait avec l’étude des populations européennes au xvi et xviième siècle, elle avait largement le temps de mener son enquête. P’t-être même qu’elle demanderait un coup de main à Irma et sa bande (elles devaient forcément au moins connaître son nom et être en mesure de la mettre sur la bonne piste).

Un carnet tenu d’un bras contre sa poitrine, elle plissait les yeux pour lire la liste des élèves. Comment c’était rangé ce bordel ? Ordre alphabétique, of course. Alors, Wilson. Elle tournait les pages, remerciant silencieusement que celui qui gérait les emplois du temps de chaque classe et les admissions d’être un habitué du P3 – et que lui avoir promis un cocktail gratuit avait fonctionné, surtout. Elle avait hésité entre se venger de Peyton en lui promettant un rencard avec sa cousine mais s’était retenu de le faire – elle avait travaillé trop dur pour pousser sa cousine dans les bras de son mec actuel, c’était certainement pas pour venir foutre sa merde tout de suite (pas alors qu’elle avait déjà commencé à planifier le mariage). Ah ! Nathaniel Wilson ! Aucune photo n’accompagnait le dossier – elle jura entre ses dents – avant de prendre note du cours qu’il avait. Elle referma le tout, s’enfuit du bureau avant que le jeune du bureau ne revienne et qu’il ait des problèmes parce qu’elle avait trop traîné (même si c’était pas de sa faute s’il avait pris plus de huit minutes pour aller se chercher un café).

Parvenue devant l’amphi, elle fouilla les étudiants du regard. Manqua de s’étouffer en reconnaissant l’autre abruti de la dernière fois – le crétin pas foutu de maîtriser sa pyromanie. « Waoh, j’aurai jamais pensé que t’aies le QI nécessaire pour suivre un seul cours, » ne put-elle s’empêcher de faire remarquer alors qu’elle arrivait à sa hauteur et que leurs regards se croisaient. Peut-être qu’elle pouvait lui demander s’il connaissait le fameux Nathaniel Wilson ? Orf, faîtes que ce soit pas un de ses potes, car elle sentait déjà le désastre à des kilomètres à la ronde. Elle n’eut toutefois pas le temps de poser la question qu’un de ses potes (justement et, l’espérait-elle, pas le Nathaniel) l’interpelait. « Hey Nate, viens voir ça ! » Elle se détournait déjà, prête à reprendre ses investigations lorsqu’une rouquine se plaça sur son chemin, la dévisageant avec un air suspicieux. Ils s’étaient donné le mot ou elle était envoyée par les Fondateurs pour l’emmerder un peu davantage, celle-là ? Son empathie choisit ce moment pour s’activer (ugh), et elle ressentie tout à coup une pointe de jalousie. « D’où tu connais Nathaniel ? » Okay, elle avait raté un épisode, là. Fronçant les sourcils, elle se retourna mais c’était bien à elle que la rousse s’adressait. « Euh… je vois pas de qui tu parles ? » En revanche, si l’autre crétine connaissait le Nathaniel, elle venait de toucher le jackpot. « Te fous pas de moi, tu viens juste de lui parler ! » Son incompréhension força un vilain trait sur son front avant qu’elle ne comprenne. « Lui là ? J’croyais que son prénom était Nate. » « Oui, Nate, comme le diminutif de Nathaniel. Comme dans Nathaniel Wilson, juste LE gars de la fac. Comment tu le connais ? » Elle avait cessé d’écouter. Parce qu’elle était maudite, y avait pas d’autres solutions. Les Fondateurs la haïssaient et voulaient la tuer mais comme ils ne pouvaient pas le faire eux-mêmes (ces lâches !), ils essayaient de l’avoir à l’usure. Ils allaient gagner, c’était sûr. Parce que, franchement, lui envoyer CE débile en guise de protégé, on pouvait difficilement faire pire en matière de torture (enfin si, elle avait déjà entendu Irma chanter, elle savait qu’il y avait pire). Elle ne prit pas la peine de répondre à la rousse, tourna les talons et alla retrouver Nate et ses copains. Des frat-boys, manquait plus que ça. Elle se posta devant lui, un poing sur la hanche, l’autre tenant toujours son carnet. « Faut que je te parle. » Elle ignora les remarques que faisaient les imbéciles qui devaient sans doute donner l’impression à Wilson qu’il était malin (juste parce qu’il était plus malin qu’un macaque ne faisait pas de lui un génie) et lui attrapa le poignet pour l’entraîner à sa suite dans les toilettes pour fille les plus proches. Elle vérifia que toutes les cabines étaient vides, bloqua la porte. « Bon, j’viens d’apprendre que t’étais Nathaniel Wilson. Et aussi que t’étais un allumeur de feu, un allumeur de feu vraiment pas très doué mais là n’est pas la question. Enfin, si, c’est juste là où est la question. » Enfin, si elle suivait bien le raisonnement logique. Elle fronça les sourcils, secoua la tête. « Tu connais les êtres de lumière ? » D’ordinaire, elle y allait plus en douceur (prenant exemple sur son oncle Leo et sous les conseils de sa mère mais vu que lui semblait connaître sa condition de sorcier, y avait pas de raison pour ne pas être plus cash). « Long story short, je suis ton être de lumière à partir de maintenant. Et vu ton niveau en matière de contrôle, y a un gros boulot à faire. Est-ce que tu fais la chasse aux démons ? » Priait pour que ce ne soit pas le cas parce qu’elle ignorait comment sa mère parvenait à jongler sa chasse traque aux démons avec celles de ses protégés. Déjà que ça allait être coton pour trouver un temps commun entre leurs heures de cours (ooh pitié faîtes qu’il y en ait un minimum en journée parce qu’elle n’avait aucune envie de passer ses soirées avec lui plutôt qu’avec un date un peu moins con).

C’était la tête encore encombrée des nuages de fumée de la veille que Nathaniel avait daigné assister au dernier cours magistral de la journée. Pas que sa présence physique ne changerait néanmoins quelque chose, la voix du professeur devenue un simple murmure tandis qu’il parcourait le web. Réseaux sociaux, musique, tout était bon pour se maintenir éveillé et sane pendant ses deux longues heures de thèmes rébarbatifs. Cours qu’il récupérerait de toute façon dans quelques semaines, avant les partiels, en faisant les yeux doux à Samantha (Sandra ?), comme à chaque fois.

Le cours terminé – avec quelques minutes de rabes, toujours bon à prendre -, il récoltait ses affaires et rejoignait la bande paresseusement… pour tomber nez à nez avec la folle de l’autre fois. What the- Qu’il butait mentalement, registrait finalement que sa bouche s’était déjà ouverte et que ça ne s’était pas amélioré depuis leur dernière et première encontre. « Oh shit, not you again. Me dis pas que tu t’es mis en mode stalkeuse. » ignorait-il ces mots doux, un air blasé sur les traits. A moins qu’elle ne fasse partie de cette classe ? Non, peu probable, il l’aurait quand même remarqué. « Hey Nate, viens voir ça ! » Un regard arraché à son nom, il retournait sur la sorcière pour la voir se détourner. Avalait une autre réplique salée et n’insistait plus, rejoignant ses équipiers d’un pas lasse. « Check that out ! I guess we’re having that party eventually. » Un coup d’œil au téléphone, il n’eut le temps de finir le message affiché qu’une tape sur l’épaule venait l’interrompre. « Who is she ? » Qu’un autre lui demandait. « Ugh, no one. » Se rendait finalement compte que son nom lui restait inconnu. Pas qu’il en ait besoin, lui avait déjà trouvé tous un tas de surnoms qui lui allait, selon lui, parfaitement bien. « She’s hot. » Grimace. Il lui accordait un nouveau bref regard, remarquait sa conversation avec une rouquine de sa classe. « Oh dude, you don’t want that, she’s straight up crazy. » Du genre à t’étrangler en plein milieu sans prévenir, de sûr vu ses tendances violentes. Mais les yeux de son ami restaient sur son derrière et les siens ne pouvaient que rouler au ciel. Ouais bon ok, elle avait un nice ass, mais c’était pas le point. « And not in a good way. » essayait-il de le persuader… sans trop savoir pourquoi. S’il voulait s’essayer à cette psycho, il n’allait certainement pas l’en empêcher. « Mais hé, essaye hein, ça sera surement magnifique à voir. » Ça, ça sonnait mieux. Surtout que le capital hilarité qu’il prenne un vent ou soit triomphant restait toujours au sommet. « Shh- » Que son équipier taisait la conversation qu’il avait commencé, sous les rires des autres présents. Rire qu’il comprenait vite alors qu’elle revenait à la charge, un poing sur la hanche, et toujours le même air emmerdeur. « Here we go again. » Se retournant pour ricaner aux commentaires qui s’élevaient, son poignet se faisait empoigner, tirer et il la suivait de mauvaise grâce, son sourire cocky s’effaçant totalement lorsqu’il trouvait cette intimité forcée dans les toilettes des filles. Un autre truc qu’elle allait gâcher. « J’te jure que si c’est un autre de tes discours pour les arbres... »  Mais elle le faisait taire par son propre flot, ses sourcils se fronçant alors qu’il essayait de tout capter. D’où elle sortait son nom complet ? Leurs échanges n’avaient été du genre où les noms s’échangeaient. Elle s’était réellement mise en mode stalkeuse ! Ses commentaires sur ses habilités néanmoins suffisantes pour enlever toute incompréhension sur ses traits, retrouvait son air blasé. « If I say no, you’ll leave me alone ? » Mais bien sûr, ça ne l’arrêtait pas. « Wait. You’re fucking with me ? You ? My whitelighter ? » Ça ne matchait pas. Pour plein de raisons. Même s’il se rappelait maintenant ce terme évoqué dans une de ces railleries qu’il n’avait vraiment écouté. « Aren’t you a witch ? » L’avait vu utiliser ses dons, et n’avait certainement jamais entendu parler d’hybride entre les races. Interdit, selon les vagues souvenirs de l’apprentissage magique de sa mère… qui remontait à bien des années. Peut-être là le problème, sa connaissance du monde magique était maintenant plutôt risible. « Et sérieusement, toi ? T’as pinaillé comme pas possible pour faire marcher ton hydrokinésie, sans parler d'ton niveau pitoyable de... peu importe ce que tes prises voulaient être. » grimaçait-il, sa main esquissant des gestes vagues. Honnêtement intrigué par son contrôle de cet élément, sans oublier qu’elle lui avait sauvé la mise (enfin surtout l’église de se transformer en tas de cendres), il se contemplait dans l’irritation qu’elle lui insufflait. Roulait des yeux, soufflait. « Je ne vais pas à la chasse aux démons et mon don est sous contrôle. I don’t need you and your yoda shit. » Bien que peu importe qu’il s’agisse d’elle (enfin si, importe parce qu’elle ne cessait de lui prouver être une casse couille de profession), la réaction n’aurait été sans doute bien différentes peu importe l’ange envoyé. Mais… elle, vraiment ? Sans parler de ses quelques progrès avec son don, ne cramait – pratiquement – plus rien pour de simples contrariétés. Aucune majeure ne l’avait également confronté, certes, mais s’il pouvait supporter les connards traînant sur le campus, ça lui suffisait largement. « And how young are you ? The Elders are on crack or something ? » Et pas du bon visiblement.  

Ça allait être compliqué. Elle allait démissionner de son rôle d’être de lumière. De toute façon, c’était pas come si y avait beaucoup d’avantage à faire partie de la profession parce que niveau assurance maladie c’était peanut et fallait même pas parler de la retraite qui était totalement inexistante alors elle pouvait bien se permettre de se concentrer sur la chasse au démon et au redressement de jeunes en difficultés. Ça lui laisserait même un peu plus de temps pour se remettre au chant (pas que, mais avec son emploi du temps actuel, c’était déjà un miracle si elle parvenait à faire des nuits de huit heures, son teint en payait d’ailleurs les frais et ugh, c’était insupportable alors elle ne cracherait clairement pas si une ou deux heures de plus de dispo dans la semaine). Tant pis si les Anciens étaient pas contents – après tout, ils avaient qu’à proposé plus de congés payés. Ou juste un salaire, en fait. Y avait des limites à ce qu’elle pouvait supporter et, vraiment, ce bouffon était au-delà de la limite. Juste sa tronche – et puis sa voix, grrr. Elle luttait pour ne pas lui en coller une direct, histoire de l’humilier gratuitement devant ses gorilles de potes (qui ricanaient pourquoi, eux, d’ailleurs ? Ils voulaient se prendre une douche froide ou comment ça se passait ?), préférant l’attraper pour l’entraîner dans les toilettes des filles, bloquant l’entrée pour lui larguer sa bombe. Elle le coupait, notant au passage qu’il semblait avoir un sérieux problème avec les arbres, guettait sa réaction en s’adossant contre les lavabo. « Do I look like I’m joking? » Atterrée, elle lui jetait un regard sans équivoque, persuadée qu’il pouvait quand même user de ses deux neurones pour se dire qu’elle n’irait jamais blaguer avec un truc qui le concernait (principalement parce que s’il était dans l’équation, la blague n’avait plus rien d’une blague mais tout du cauchemar éveillé). « Of course I’m a witch! » Bon, peut-être qu’il n’avait qu’un seul neurone, en fait. Ce qui expliquerait pas mal de choses, maintenant qu’elle y repensait. Difficile de faire la moindre connexion s’il n’y a rien pour se connecter. « I’m also a whitelighter, I’m a fucking hybrid okay? It’s complicated so don’t ask. » Elle balayait l’air d’une geste du poignet, repoussant des questions imaginaires qu’il pourrait avoir. De façon légitime, elle le lui accordait, puisqu’après tout, les unions entre être de lumière et sorciers étaient proscrites (sauf quand on était une Halliwell, fallait croire, parce qu’entre gran’ma Patty et son Sam et puis Piper et Leo, ça en faisait des exceptions à cette foutue règle et ça, c’était sans ajouter la dose Cupidon au bordel parce que, encore une fois, les Halliwell en tenait une sacrée couche). Elle ouvrait la bouche, ses bras croisés retombant le long de son corps sous l’insulte (c’en était une, au moins ? bordel, même à ça il était nul), estomaquée par le culot de l’abruti alors qu’elle lui avait sauvé la vie et empêcher sa connerie de se propager et de faire un scandale dans toute la ville. « Hm, let’s see, shall we? » Elle claqua des doigts et un filet d’eau jaillit instantanément d’un des robinets derrière elle. Un geste du doigt en direction de Wilson et l’eau se projeta sur son pantalon (puéril mais don’t care, il l’avait bien mérité, duh). « Oups, faut croire que je maîtrise encore mal mon hydrokinésie. » Mais pour qui il se prenait, cet enfoiré à critiquer ses pouvoirs, sérieusement ? Elle avait galéré uniquement parce que l’eau était rare dans cette putain d’Eglise antique parce que sinon, elle gérait près d’un lac (elle se promit de l’entraîner un max à la plage pour le lui prouver, d’ailleurs, et peut-être en profiter pour le noyer, elle pourrait faire passer ça pour un accident et nul doute que Pey l’aiderait à cacher le corps). « Yeah, well, tell that to the Elders would ya? ‘Cause I don’t get to choose my proteges and trust me, if I could, I would have never picked you. » Elle préférait encore le laisser se démerder avec ses dons de pacotille et ses frat-potes. Gah. Pour une fois qu’elle avait un protégé avec un don stylé, fallait que ça tombe sur le pire de son espèce. « Probably, I don’t know. » Elle haussait les épaules, consciente qu’elle était jeune pour la plupart des êtres de lumière (surtout si on partait du principe que la grosse majorité d’entre eux l’était parce qu’ils étaient morts). Peut-être que le fait qu’elle soit une petite-fille d’être de lumière (étranges d’après ce qu’elle avait pu apprendre à propos de Sam) et une fille d’être de lumière avait pesé dans la balance. Ou peut-être que c’était parce qu’elle était une Halliwell. Elle ne s’était pas vraiment posé la question. « Mais je gère mes pouvoirs d’être de lumière depuis ma naissance si ça te rassure. » Ce qui, techniquement, faisait d’elle une meilleure de lumière que sorcière. Mais elle choisissait de ne pas le voir sous cet angle. « Bon alors, tu fais la chasse aux démons, oui ou non ? C’est pour que je puisse organiser tes séances d’entraînement en fonction de tes besoins. » Déjà qu’elle allait devoir adapter ses conseils à un allumeur de feu (elle y connaissait que dalle, elle, en allumeur de feu). « Oh et donne-moi ton planning, d’ailleurs, qu’on se cale des soirées. Une heure deux soirs par semaine ça te convient ? » Elle était déjà en train de sortir son téléphone pour vérifier son planning, vérifiait qu’elle était toujours bien dispo les mardi et jeudi soir – éventuellement le mercredi en milieu d’aprèm s’il avait pas cours.

Tiré par la psycho de l’autre fois, son regard momentanément attiré par son derrière retrouvait bien vite l’arrière de son crâne, sa nuisance sur ses traits. Transformé elle-même en grimace lorsqu’il pénétrait de force les toilettes des nanas. Voilà qu’elle allait ruiner le souvenir d’une épique pipe dans ces lieux qui ne seraient maintenant plus que crade. « Unfortunately no, just as bitchy as last time. » soupirait-il. Mais ça élevait des questions. Parce qu’autant qu’elle avait l’air sérieuse, il n’était pas sûr de la croire. En premier lieu parce que sa santé mentale semblait des plus fines, mais surtout par sa nature de sorcière, n’ayant jamais entendu parler de ce genre de cas. Pas qu’il s’y soit réellement intéressé néanmoins. Sans préciser qu’elle arborait une image bien loin de celle qu’il s’était fabriqué des êtres de lumières. « T'as l'air beaucoup à encaisser, ça colle plutôt bien. » Il ne savait même pas pourquoi il demandait. Sorcière, être de lumière, hybride peu importe réellement, ça ne changeait pas son aura de casse couille en puissance.  Revenant sur l’incident de l’église, les remerciements mérités se transformaient en autre moqueries parce que ouais, non mais ça n’allait simplement pas être possible. Sa réaction fut presque immédiate, claquait ses doigts dérivant l’eau à proximité pour asperger son pantalon avant qu’il n’ait pu comprendre ce qu’il se passait. Il reculait légèrement sous la surprise, constatait les dégâts. Quelle conne ! Sa mâchoire se contractait, puisait le peu de contrôle qui lui restait pour ne pas foutre le feu à la salle. Pas besoin de lui donner plus raison qu’il ait besoin d’aide. « Fucking child. » pestait-il entre ses lèvres, attrapait du papier pour passer un coup sur la toile bien que ça ne changerait pas grand-chose. Au moins, ça lui donnait une (piètre) raison pour se casser d’ici et aller retrouver son canapé au plus vite. L’échange plaisant continuait, sa dernière réplique lui arrachant une œillade, respirait d’un air dramatiquement scandalisé, la main sur le cœur, avant que sa tête blasée ne revienne aussi vite, ses yeux roulent dans leurs orbites. Il aurait choisi un autre être de lumière lui aussi sans le moindre doute… enfin non, aurait largement préféré que les fondateurs lui foutent la paix tout simplement. « Yeah, that's a fucking relieve. » Abandonnant son acharnement contre son jean, il jetait les papiers dans le lavabo, allait s’adosser contre le mur, croisait ses bras contre son torse. « J’t’ai déjà dit que non. J’en ai rien à foutre de la bataille contre les forces du mal. » Il ne l’avait jamais fait, ne comptait pas commencer maintenant. Sa mère s’était tenue loin de toutes ses tourmentes et il comptait définitivement suivre son exemple sur ce sujet. La commissure de ses lèvres s’étirait d’un demi-sourire suffisant, à croire que les elders s’étaient acheté un – mauvais – sens de l’humour. Il était tenté d’accepter. Faire de sa vie un enfer pendant deux heures semblait appétissant, mais en vue de l’irritation qu’elle lui insufflait, il doutait que ça en vaille vraiment le coup. Enfin, peut-être qu’il lui fouterait le feu lors d’une séance et qu’elle lui foutrait finalement la paix… Fuck. Et c’était certainement pour cette même raison que les fondateurs l’avaient envoyé. Il ne pouvait nier l’inquiétude qu’il ressentait devant ses pertes de contrôles, savait maintenant qu’elles étaient partagées par ceux d’en-haut. Combien de temps avant qu’il ne crame quelqu’un par accident ? Probablement le prochain match, si ce dickhead de Stevenson est toujours dans le coin. Un long souffle s’échappait de ses lèvres, il était un asshole certes, n’avait aucun problème avec ça, devenir un meurtrier néanmoins… « Fine. » abdiquait-il finalement sous le poids de ses pensées. De toute façon, il était sûr qu’elle ne lâcherait pas le morceau peu importe sa réponse. Autant couper court à un autre de ses stalkages. Sans compter que si elle se relevait plus douée qu’elle n’en avait l’air, il pourrait s’en débarrasser au plus vite et faire joue-joue avec son nouveau don autant qu’il le voudrait. « J’me lève pas le matin, si t’as des envies d’avant tes cours tu peux l’oublier. »  Il arquait un sourcil la voyant sortir son téléphone, si elle s’attendait qu’il soit organisé, elle allait être (encore) déçue. Son planning de cours était absent de son smartphone et sa mémoire, il n’y avait de toute façon que ses précieuses grasses mattes et ses entraînements qui comptaient réellement. « Et j’ai entraînement le lundi et jeudi soir. Match une semaine sur deux le vendredi soir. » Et après c’était soirée, donc ça aussi elle pouvait le rayer.   

Choisissant, une fois n’est pas coutume, de prendre en conseil les sages paroles de sa mère durant son enfance, Patience préféra ignorer les commentaires de Wilson. Prenait sur elle pour ne pas lui envoyer son poing dans la figure – paraîtrait que c’était moyen réglementaire dans le Code de Conduite des être des lumière, foutu pacifistes. Son petit doigt lui soufflait que c’était, de toute manière, inutile de se perdre en détails et en explications parce que son cerveau devait probablement avoir la taille d’une cacahuète avec une capacité à la réflexion ne pouvant aller plus loin que de réfléchir au prochain bizutage qu’il allait faire subir à des junior years. Se montrer plus mature que lui était donc la seule option envisageable – jusqu’à ce que ce bouffon parle de ses propres pouvoirs et qu’elle ne puisse plus se retenir. Les critiques, ça allait bien deux minutes mais si dickhead ici présent voulait la jouer à celui qui maîtrisait le mieux son pouvoir, elle pouvait jouer. Après tout, c’était pas elle qui avait d’un être de lumière, duh. La tête penchée sur le côté, les bras croisés, elle ne cherchait pas à dissimuler l’amusement qui commençait à flotter sur son visage, un sourire rongé sur les lèvres et le regard pétillant. Elle réitérait sa question, la réponse déjà oubliée par l’insulte qu’il avait balancé au passage et opinait. Dommage, avec un peu de chance, il aurait pu se faire bouffer par l’un d’eux, pensait-elle brièvement avant de se ressaisir parce que, holy shit, il était hors de question qu’elle culpabilise pour la première perte d’un protégé avec Wilson. « J’aurai pu m’en douter, t’aurais sûrement pas tenu dix minutes face à l’un d’eux. But great, ça rendra mon job bien plus facile, du coup. On aura juste besoin de s’assurer que tu ne déclenches pas un incendie sur une impulsion. » Ce qui était pas forcément le plus facile, maintenant qu’elle y repensait, parce qu’avec la chasse aux démons, elle savait comment inciter ses protégés à diriger leurs émotions sur une tierce personne. Shit. Il allait définitivement lui pourrir la vie jusqu’à la fin de ses jours, ce con. « Les séances n’auront pas nécessairement besoin d’être longues, ça va beaucoup être un travail sur… Well, toi et tes émotions de mâle full of testostérone. » Tout pour la ravir, en fait. Elle sortait déjà son téléphone de sa poche, vérifiait son planning pour essayer de le caser entre deux créneaux horaires, se promettant de souffler un mot aux Fondateurs pour qu’ils rallongent les journées d’une heure ou deux pour qu’elle ait le temps de dormir, de temps en temps. « Tu crois sérieusement que j’avais envie de voir ta gueule de bon matin ? » Elle plisse le nez, les sourcils, fronce tout ce qu’elle peut de son visage pour lui montrer le dégoût que l’idée lui inspire. Thanks, mais elle passera son chemin, le voir régulièrement était déjà une torture, en soi, elle n’allait certainement pas s’en infliger une supplémentaire de façon délibérer. Préférait largement le voir le soir pour avoir une excuse pour ensuite de rendre au P3 et descendre plusieurs verres histoire d’oublier sa gueule (et sa voix et son sourire en coin). Elle ravala une injure, levant les yeux au ciel. « Bon, on peut déjà se caler le mardi soir de sûr, disons… hmm, dix-neuf heures, ça t’irait ? » Elle était généralement avec Eliott sur le créneau horaire précédent et il lui faudrait au moins une bonne dose de zen-attitude de son petit protégé favoris (après Peyton mais elle ne comptait pas vraiment, Peyton) pour se motiver à aller aider asshole. « Le mercredi après-midi, t’es dispo ? Vers quinze heures ? » Shit, fallait que ce soit avant cinq heure de l’aprèm, se rappelait-elle soudainement, parce qu’elle avait son stage qui allait bientôt commencer dans sa nouvelle structure. Fuck. Et si la perspective de ne le voir qu’une semaine sur deux les vendredi était tentante, ça signifiait aussi qu’elle allait devoir tout reprendre à zéro toutes les deux semaines (parce qu’elle était à peu près certaine qu’elle ne pouvait pas compter sur lui pour s’entraîner all alone, stupid dumbass).

Il peste entre ses lèvres, autres insultes déroulant dans son cerveau sans qu’il ne les verbalise. Ça sert à rien avec elle, ne lui coûterait que le peu de patience qu’il lui reste. Et nope, il va certainement pas foutre le feu au premier truc inflammable dans ses toilettes pour lui donner raison. Leur donner raison. « Yeah, j’suis sûr que t’es beaucoup plus efficace. Juste besoin d’ouvrir la bouche et ils doivent se précipiter sur la première chose pour s’faire sauter la tête. » Qu’il réplique dans sa barbe, s’acharnant sur son bas taché avant d’abandonner. Des impulsions elle lui en file des tas en un temps record, se demande pour la énième fois ce que les vieux d’en-haut ont dans la tête. (Toujours pas de réponses si ce n’est : certainement pas un cerveau.) Elle continue comme pour lui prouver ses pensées et sa tête se relâche, heurte le mur dans un soupir. Pourquoi il a accepté déjà ? Ah oui, meurtre et tout ça… Ce qui ne semble pas si tragique au final.  Plutôt doué pour réprimer toutes ses émotions dérangeantes, il est un peu près sûr que ça tomberait également dans cette catégorie… Bon, peut-être pas, mais c’est toujours beau d’espérer, non ? Au moins ils peuvent s’accorder sur ses séances ‘pas longues’, la vision d’être coincé avec cette emmerdeuse pendant des heures pourrait presque le faire frémir d’angoisse. « Don’t crush my dreams like that. »  Qu’il ironise avec son sourire de connard devant ses traits dégoûtés. Il n’est pas certain que le matin, le soir ou peu importe l’heure qu’elle décidera pourrait changer quelque chose de son côté mais s’il n’a pas plus besoin de se battre pour ses mâtinés, il ne va pas s’en plaindre. « Yeah, whatever. » Lui donnera une excuse de plus pour se pilonner la tronche le mardi soir, va devoir amplifier ses réserves s’il compte survivre à ses ‘entraînements’. « Two days in a row ? » grimace-t-il. Néanmoins, ça équivaut à cinq jours sans ce ton qui lui sort déjà par les yeux. Mais encore une fois, il n’est pas sûr qu’une quelconque proposition puisse vraiment lui aller, est toujours plus penché sur le ‘ne plus jamais revoir sa gueule’. « Can’t we do that later ? » Pas vraiment de raison, autre qu’il n’a pas envie qu’elle lui pourrisse une après-midi. Qu’il pourra même fumer en boucle le temps qu’il trouve le courage de se lever, et de ne pas imploser à sa simple pensée. « On peut s’en tenir à une fois par semaine sinon. » Parce qu’il voit que cet emploi du temps ne lui convient, compte bien profiter de cette occasion en espérant qu’elle accepte sans trop rechigner (même si soyons honnêtes, ça ne semble définitivement pas son style). « Where ? » Prêt à s’essayer à un ton rempli d’hypocrisie, il se rend compte qu’il ne sait toujours pas son nom. « And what’s your name again ? » Pas qu’il en ait réellement besoin. « I mean, I’m fine with ‘that dumbass bitch’. » qu’il hausse ses épaules. Ça lui enlève néanmoins la possibilité de poser un nom sur sa tourmenteuse mais surtout de fuir à chaque fois qu’il est prononcé. « You done ? » souffle-t-il pour la énième fois. « J’peux y aller sans que tu me suives en gueulant ? » Il arque un sourcil, prêt à décamper d’un instant à l’autre. Non parce s'il est déjà coincé avec elle quelques heures par semaine, il ne compte étendre son calvaire. Son quota d’être de lumière déjà bien dépassée pour cette journée.  

Elle se pinçait le nez, forcée de se répéter que tabasser son propre protégé était probablement interdit dans le règlement des êtres de lumière (information à vérifier, toutefois, parce que si ce n’était pas le cas, elle n’allait certainement pas se gêner pour se servir de Wilson comme d’un putain de sac de frappe). L’accusait de faire exprès d’être aussi prétentieux et con pour la voir perdre son sang-froid avant de se rappeler qu’il ignorait son nom de famille (en tout cas, elle n’avait aucun souvenir de le lui avoir dit) et qu’il ne pouvait donc pas savoir qu’elle était diplômée en kicking demon ass depuis sa plus tendre enfance. Choisit donc de ne pas répondre à cet abruti histoire de ne pas gaspiller de sa santé mentale – déjà qu’elle allait clairement perdre ce qu’il lui restait lors de leurs prochaines séances, aucun besoin pour elle de précipiter vers sa fin. Il retrouvait son sourire et Patience, elle retrouvait son envie de lui attraper les oreilles pour cogner son crâne contre le mur derrière lui – se forçait plutôt à inspirer profondément, notant de se renseigner pour essayer de caser quelques cours de yoga dans son emploi du temps histoire de ne pas se faire arrêter pour meurtre avant la fin de la semaine actuelle. Elle planifiait déjà de très nombreuses soirées chez Peyton (et une certaine quantité d’alcool à faire peur). Comprenait maintenant pourquoi certaines personnes finissaient alcooliques – s’ils avaient à faire à un connard tel que lui, y avait de quoi boire pour oublier et sa belle gueule, et ses commentaires à la con. « Yes two days in a row, » tranchait-elle, les yeux roulant dans leurs orbites. Il était pire qu’un gosse de quatre ans, ugh. Ne pas l’assassiner allait s’avérer vraiment très très difficile. Elle lui lançait un regard qui ne dissimulait rien de son désamour profond pour lui, croisait les bras. « Non on ne peut pas faire ça plus tard le mercredi, y en a qui bossent, figure-toi. » Parce qu’il avait clairement le profil du gosse de riche qui n’avait jamais eu besoin de bouger son cul pour payer la moindre facture (est-ce qu’il payait ses factures au moins ? parce qu’il avait aussi la gueule du crétin qui n’avait même pas besoin de payer quoique ce soit car tout était offert par papa et maman). « Tu comptes bosser entre deux séances si on se voit qu’une fois par semaine ? » Un regard appuyé lui donnait la réponse qu’elle avait déjà deviné et elle secouait la tête, catégorique. « That’s what I thought. Alors non, ce sera deux fois par semaine, plus on travaillera et plus vite t’apprendra à gérer le bordel qu’il y a dans tes émotions et plus vite on sera débarrassé de ça, ok ? » Son téléphone retrouvait déjà sa place dans la poche arrière de son jean, et elle resserrait ses doigts autour de la hanse de son sac, prête à filer au plus vite. Il posait néanmoins une question pas trop idiote (fait très certainement rare et elle penserait à le noter d’une croix rouge dans son calendrier pour garder ce jour en mémoire) et elle arrêtait ses gestes pour réfléchir. D’ordinaire, elle rejoignait ses protégés chez eux, leur proposant que très rarement des lieux publics pour éviter tout débordement – mais elle n’avait aucune envie de se retrouver chez le chimpanzé et de voir à quoi pouvait bien ressembler l’appartement d’un fratboy branleur. « Patience. » Dommage qu’elle ne puisse pas en inventer un, pas qu’elle en aurait eu le réflexe de toute façon, elle était un peu trop honnête pour ça (et le mensonge, d’une façon plus générale). « If case on an emergency, I assume you how this works but you just have to call my name and I’ll hear you, » lui précisait-elle avec une grimace de dégoût, espérant de tout cœur qu’il ne viendrait jamais à l’appeler (mais s’il ne faisait pas de combat, y avait aucune raison pour qu’il se serve de cette particularité, right). Elle arquait un sourcil, les ongles venant se planter dans la chaire de son bras pour se retenir de lui coller un petit aller-retour. « Yes I am, and I’l try not to stalk you but I can’t promise anything, you’re so compelling. » Elle craquait un sourire insolent, battait des cils avant que son visage ne retrouve son mélange blasé et agacé par la présence de Wilson. Elle le laissait sortir le premier, profitait de son absence pour s’accorder deux secondes pour souffler et calmer un peu la colère qui était allée grandissante à mesure de leur échange avant de prendre la fuite à son tour et filer en cours. Ca promettait d’être long.

Ses yeux roulent dans ses orbites à l’instar de son être de lumière. Ugh, ça va lui prendre un moment pour s’habituer à ce label. « Awn, poor little working girl. » C’est pas le moment de continuer son attitude de connard, cherche plutôt l’entente pour adoucir leur sentence mais ça sort plus vite que son cerveau réfléchit, sa présence une réelle poussée pour le venin coulant sur sa langue. Sa proposition se fait ainsi balayer par une – valable - question et il ouvre la bouche, prêt à lui faire avaler des balivernes mais elle enchaîne, ayant certainement perçu l’arnaque dans son regard avant même qu’il ne la formule. Fair. Même si ça fait toujours chier. « Fine. » Qu’il finit par concéder, dans un souffle d’exaspération. Elle n’a pas tort dans l’absolu. Plus vite il maîtrisera sa pyrokinésie, plus vite il pourra être débarrasser de sa présence… Voilà une belle motivation. Elle esquive, ou oublie il n’en est pas vraiment sûr, les lieux de leur future retrouvaille et il garde ses lèvres scellées. Elle l’a trouvé aujourd’hui, ne doute pas qu’elle peut recommencer. Et dans le cas contraire… ben il est gagnant, alors autant pas l’ouvrir. Répond plutôt à sa demande suivante. Patience. Il arque un sourcil, est à deux doigts d’en rire. C’est supposé être une blague ou ? Wow, ses parents ont définitivement toucher à côté pour la nommer. Sa grimace de dégoût étire la commissure de ses lèvres d’un air insolent. Elle est presque cute. Le serait beaucoup plus si elle fermait sa bouche plus souvent. Qu’elle se rassure néanmoins, il ne compte utiliser cette habilité pour se flageller un peu plus. Surtout qu’il se tient loin des démons, ne voit pas pourquoi il aurait besoin d’elle de toute façon. « Yeah do that, I have enough groupies. » Qu’il souffle blasé en se retournant, n’attend une quelconque réponse pour s’engouffrer hors de ses lieux et retrouver son cocon tiraillé entre l’envie de se détendre en fumant ou exterminer son sac de frappe.