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 Pay what you take [ft. Bo Foster & Carlos De Vil]

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MessageSujet: Pay what you take [ft. Bo Foster & Carlos De Vil]   Pay what you take [ft. Bo Foster & Carlos De Vil] EmptyMer 11 Mar - 18:50


PAY WHAT YOU TAKE


C'était un jeudi après-midi, quelques élèves d'Auradon Prep avaient été choisit pour faire signer des pétitions sur l'importance du recyclage et de l'écologie. Un principe complètement loufoque à ses yeux, parce que si tout le monde se mettait à faire du recyclage, eux, les oubliés, n'allaient plus rien avoir. Ou en tout cas plus rien qui pourraient fonctionner à nouveau. Mais, le tricolore n'avait pas eu son mot à dire. D'ailleurs, il n'avait pas voulu participer à ce truc. Il n'avait fait que traverser les couloirs à côté de cette foutue salle de classe où un des professeurs demandait au groupe d'une dizaine d'élèves, que pour faire preuve de diversification et d'ouverture d'esprit, il fallait au moins un enfant de méchant dans le groupe. Quelqu'un l'avait alors vu et l'avait tout simplement kidnappé. On ne lui avait pas demandé s'il voulait ou non participer, ni si le projet lui parlait. Carlos était là pour faire bonne figure, montrant que l'école accueillait aussi des pauvres enfants de méchants. Sympa quoi. Le seul point positif c'était qu'il n'avait pas cours, étant dispensé pour participer à ce projet qui allait lui apporter des points, selon le nombre de signatures.

Les gosses avaient été lâchés dans le centre commercial, ayant le droit de parler pétition avec les passants uniquement dans les allées et non dans les échoppes, ce qui en soit, était tout à fait logique. Ses comparses étaient vêtues de l'uniforme de l'école, donc en jaune et bleu avec le nom de l'école pour ceux portant la veste. Aucun n'avait tenté de lui enfiler la moindre parti de leur uniforme débile. C'était perdu d'avance et tout le monde savait qu'un enfant de vilain gardait une tenue typique de l'île de l'oubli. En plus, Carlos aimait uniquement le blanc, le rouge et le noir. Hors il n'y avait pas ces couleurs dans l'uniforme.

L'adolescent avait été fliqué durant les premières minutes, apparemment, aucun du groupe n'avait envie qu'il ne fasse n'importe quoi. Donc, il avait eu l'ombre d'un ou de deux de ses camarades. Il s'était montré le plus agréable possible avec les passants, bien que sa manière d'aborder était légèrement semblable à quelqu'un qui faisait du racket, sans compter que son look faisait assez rebelle, voir membre d'un gang. En gros, il se mettait en travers de la route des gens, n'expliquait rien et demandait une signature. Ce n'était pas la bonne méthode lui avait dit une de ses camarades, elle lui avait même montré un exemple. Exemple qui avait finis par juste un gars qui avait tracé sa route en disant qu'il était pressé. Très concluant ! Carlos avait couru après le gars, barrant sa route, obtenant bien vite une signature puisqu'il ne le laissait pas passer. En tout cas, lui, il obtenait des signatures, et toc !

Carlos avait pu s'échapper de la vigilance de ces camarades, pétition sous le bras, pour pénétrer une des boutiques du troisième étage. Cela l'avait intrigué parce qu'une gamine était ressortis avec un dalmatien en peluche. Il s'était retrouvé devant des allées de bric-à-brac, en rapport avec Auradon. Sauf que la boutique était accessible par tous pour une bonne raison, rien n'était magique dedans. Il savait que le peuple d'Oak Valley, externe à Auradon, était au courant des méfaits et aventures de ceux de la société secrète. Après tout, cacher le fait qu'une styliste de haute couture accro à la fourrure avait kidnappé 101 chiots dalmatiens pour s'en faire un manteau, c'était assez compliqué. Bien évidemment, tout ce qui sortait de l'ordinaire et donc emprunt de la magie était souvent pensé comme étant juste des histoires embellit pour les enfants reprenant des héros et méchants existants vraiment.

Le gamin avait erré entre les allées, cherchant ceux en rapport avec sa mère juste par curiosité. Ce qu'il avait finis par trouver. Il y avait des figurines de dalmatiens, mais aussi de sa mère dans différentes positions. Il y avait aussi des masques, des peluches, bref des produits dérivés divers. Carlos avait ouvert grand la bouche, complètement abasourdit devant ce qu'il voyait. Il y avait une grande figurine, non disponible à la vente, mais bien en guise d'exposition, de sa mère dans toute sa splendeur avec une tenue semblable à celle de Carlos. Ce dernier avait secoué de la tête, il espérait de tout cœur que sa mère n'allait jamais mettre un pied ici. Elle risquait de faire une crise et tout ravager pour une bonne raison. Chaque figurine d'elle avait la peau blanche alors que Cruella était black. Carlos avait la couleur de son père, inconnu, mais il avait hérité d'une dépigmentation importante de la peau qui le recouvrait de tâches.

"- Bande de raciste."

Un simple murmure, peut-être même pas entendu. Carlos s'était détaché de cette vision, plus loin il était de Cruella, même représentation faussée, mieux il était. Le blond s'était approché des figurines de dalmatiens, les tripotant avant d'en glisser trois, naturellement, dans sa poche. Sur l'île de l'oubli, c'était un principe. Tout ce qui était exposé, c'était pour y être volé. Au même titre que les fenêtres ouvertes étaient pour laisser entrer les cambrioleurs. Carlos avait des difficultés pour se souvenir que ce n'était pas la même chose ici, qu'il était censé payer. Car chez-lui, il n'y avait pas vraiment de monnaie, juste du troc quand ce n'était pas du vol.

EXORDIUM.
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MessageSujet: Re: Pay what you take [ft. Bo Foster & Carlos De Vil]   Pay what you take [ft. Bo Foster & Carlos De Vil] EmptyLun 23 Mar - 13:52


pay what you take
Bo tira faiblement sur sa nouvelle robe. Elle la trouvait un peu trop courte à son goût. Les mœurs de son époque étaient bien différentes de celle de l’époque où elle se trouvait à présent. Elle le savait, le voyait et sa protectrice le lui avait répété plusieurs fois depuis leur rencontre, mais la jeune anglaise avait beaucoup de mal à s’y habituer. A cela, comme au langage. Nombreux étaient les termes qu’elle ne comprenait pas. Elle tentait d’apprendre, mais il lui faudrait bien plus de quelques jours pour que cela soit une réussite. C’était évident. Soupirant, elle tira un peu plus sur le bas de la robe alors que son regard dérivait vers le ciel. Elle avait tenté de voir les étoiles la veille… Un échec. Les étranges lanternes ruinaient la beauté du ciel. S’en était désolant ! Sans évoquer le bruit quasi-constant. Comment pouvaient-ils vivre dans de telles conditions ?


Et pourtant, son instinct aurait pu la pousser à faire la même chose que ce garçon avec la nourriture. L’école qui avait disparu de devant son regard alors qu’elle s’était réveillée ici. Oak Valley. Un nom fort étrange. Aussi étrange que la ville elle-même. Mais, elle ne pouvait se permettre de perdre de vue son objectif. Trouver l’artefact, le ramener à Malivore afin de sauver sa mère des ténèbres et trouver, ensemble, un moyen de retourner auprès de son père.


Après une longue recherche infructueuse, le ventre de Bo commençait à lui rappeler son existence avec nombres de bruitages disgracieux. Elle commençait à avoir faim… Seulement, chasser ou bien même pêcher semblait être aussi compliqué que le reste. Errante, elle se glissa dans un grand bâtiment, suivant un peu le mouvement des autres personnes présentes. Encore une fois, elle se laissa distraire par le nombre de produits présenté dans ce marché couvert. C’était fascinant ! Seulement, son regard capta rapidement autre chose. Un jeune garçon à la crinière blanche glissa un objet dans sa poche. Elle n’était peut-être pas d’ici, mais elle se doutait que comme à son époque, le vol n’était pas toléré. Alors, tout naturellement, elle s’approcha du garçon. « euhm… je doute que ce soit autorisé » souffla-t-elle avec un léger accent anglais. Et pourtant, son instinct aurait pu la pousser à faire la même chose que ce garçon avec la nourriture.

(c) princessecapricieuse
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